Plantes dépolluantes : mythe ou réalité pour votre intérieur ?

Plantes dépolluantes : mythe ou réalité pour votre intérieur ?

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Dans notre quête constante d’un environnement plus sain et respectueux de la planète, l’idée de recourir aux plantes pour purifier l’air de nos intérieurs a gagné en popularité. Mythe ou réalité ? Quelles sont ces plantes réputées dépolluantes et que disent vraiment les scientifiques à leur sujet ? Et surtout, comment optimiser leur potentiel bénéfique ? On fait le point dans cet article.

Plantes et qualité de l’air intérieur : le point de départ

Plantes et qualité de l'air intérieur : le point de départ

L’hypothèse initiale

L’idée selon laquelle certaines plantes auraient des propriétés dépolluantes trouve son origine dans une étude menée par la NASA dans les années 80. Cette recherche avait pour objectif d’identifier des moyens naturels pour purifier l’air à bord des stations spatiales.

Les résultats de l’étude

L’étude a permis d’identifier une dizaine de plantes capables d’éliminer certains polluants présents dans l’air. Ce processus, appelé phytoremédiation, repose sur la capacité des plantes à absorber ces substances nocives au moment de la photosynthèse.

Ainsi, loin d’être un simple embellissement pour notre intérieur, les plantes pourraient contribuer à améliorer notre bien-être. Cela facilite la transition vers notre prochain point : quelles sont donc ces fameuses plantes que nous devrions privilégier chez nous ?

Quelles plantes pour un air plus pur ?

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Le top 5 des plantes dépolluantes

Voici une liste non exhaustive de celles qui ont été reconnues efficaces par l’étude de la NASA :

  • Ficus elastica : efficace contre le formaldéhyde.
  • Dracaena marginata : lutte contre le trichloroéthylène, le xylène et le formaldéhyde.
  • Spathiphyllum, également connu sous le nom de « fleur de lune » : utile pour éliminer le benzène, l’ammoniac et le formaldéhyde.
  • Chlorophytum comosum, ou « plante araignée » : neutralise le monoxyde de carbone et le xylène.
  • Aloe vera : aide à purifier l’air du benzène et du formaldéhyde.

Mais attention à ne pas tomber dans un excès d’optimisme. Il est recommandé de connaître les limites de ces plantes dépolluantes. C’est ce que nous allons découvrir maintenant.

Les limites des plantes dépolluantes : entre science et croyances

Pas la solution miracle…

Bien que certaines plantes aient pu prouver leur capacité à filtrer certains polluants, il faut garder à l’esprit que cela ne suffira pas à assainir entièrement notre intérieur. En effet, l’efficacité dépolluante des plantes est limitée et ne saurait remplacer une bonne ventilation de nos logements.

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…mais un atout supplémentaire

Toutefois, ce n’est pas une raison pour renoncer à verdir notre intérieur. Au-delà de leur potentiel dépolluant, les plantes contribuent à améliorer notre humeur, apporter de la fraîcheur et créer un environnement apaisant.

Néanmoins, pour tirer le meilleur parti de ces végétaux, quelques conseils sont à suivre.

Conseils pratiques pour un air sain chez soi grâce aux plantes

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La diversité avant tout

Pour maximiser l’effet purificateur des plantes, optez pour la diversité. En effet, chaque plante a sa spécificité en matière de dépollution. Varier les espèces permet ainsi d’agir sur une plus grande variété de polluants.

Attention aux allérgies et toxicités

Même si elles ont des propriétés dépolluantes, certaines plantes peuvent être toxiques pour les enfants ou les animaux. Assurez-vous donc que vos choix végétaux correspondent bien à votre situation personnelle.

Après avoir appris à sélectionner et utiliser correctement ces précieuses alliées vertes, il est temps de récapituler ce que nous avons abordé dans cet article.

Pour assainir son intérieur, les plantes dépolluantes peuvent être un allié intéressant. Découvertes par la NASA dans les années 80, elles peuvent aider à éliminer certains polluants de l’air. Toutefois, leur efficacité a ses limites et ne doit pas faire oublier l’importance d’une bonne ventilation. Enfin, pour utiliser au mieux ces plantes, il est conseillé de diversifier les espèces et de prendre en compte leur potentiel risque d’allergie ou de toxicité.

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